lundi 28 décembre 2015

Mentir

Mentir - One Tiny Lie
(perso, je mentirais bien plus d'une fois en échange d'un Ashton)


Résumé:

Des deux sœurs Cleary, Livie est sans aucun doute la plus stable et la plus sérieuse, malgré toutes les épreuves que la vie lui a fait traverser. Depuis la mort de ses parents, Livie a toujours eu la tête sur les épaules, aidant sa sœur Kacey à lutter contre ses démons. Brillante et disciplinée, c'est sans surprise qu'elle quitte Miami pour intégrer la prestigieuse université de Princeton, un rêve qui était à la fois le sien et celui de son père. Cette première année à l'université ne va pourtant pas se dérouler exactement comme elle l'avait prévu. Son père l'avait pourtant mise en garde avant de mourir : méfie-toi des garçons ! Dès sa première soirée sur le campus, Livie fait la rencontre du mystérieux Ashton. Elle va succomber à son charme, même s'il est tout ce qu'elle déteste : hautain, dragueur et mystérieux. Elle ne peut pas l'oublier malgré la présence du beau et tendre Connor, le mec parfait dont elle avait toujours rêvé ! Grace au soutien de sa sœur, de sa coloc effrontée et de son déluré de psy, Livie fera ses débuts à l'université en chamboulant ses repères et les plans déjà tout tracés pour sa carrière et ses amours. Elle se sent vraiment bien dans les bras de Connor, mais résistera-t-elle à Ashton le dangereux séducteur ?


Un petit merci à la direction (donc moi-même) pour ce magnifique découpage permettant de cacher... ce qu'il y a à cacher.



Mon avis sur le premier tome, Respire:



Je ne pense pas écrire de critique sur ce premier tome parce qu'il faut dire que ma lecture de ce dernier n'est pas tout récente, du coup, une analyse en "profondeur" sera carrément impossible. Cependant, ce livre me procure jusqu'à maintenant un sentiment de contentement. Beaucoup de suspens, des personnages en or. La personnalité de Kacey ainsi que son humour pince-sans-rire m'ont conquise et l'histoire est atrocement touchante.

Ma note:

                                  





Dans ce deuxième tome, nous retrouvons donc la soeur de Kacey prénommée Livie, que nous avions déjà eu l'occasion de côtoyer dans le premier tome.

L'idée qu'a eu l'auteur en consacrant un deuxième bouquin à un personnage plutôt secondaire dans le premier livre est grandiose. On découvre de nouvelles facettes de Livie, car nous ne sommes plus dans la tête de Kacey qui la juge "parfaite" en tout point mais dans celle de l'intéressée. Et Livie se trouve être une personne, peut-être pas si parfaite que ça, certes, mais à la gentillesse et au dévouement la rapprochant indéniablement de l'idée que l'on se fait d'elle.
Ses pensées sont adorables et reflètent sa naïveté ainsi que sa grande pudeur (au contraire de la couverture. Nan mais ça me perturbe d'avoir ça dans ma bibliothèque sérieux) dans certaines situations.

On participe à la remise en question totale de Livie, de ses projets d'avenir et mon Dieu ce que ça fait du bien de voir qu'on est pas la seule à galèrer pour ces trucs-là. Ainsi, Livie s'épanouie tout doucement devant nos yeux pendant que l'on fait la rencontre du bel étalon qu'est Ashton.

Ashton est l'exemple typique du beau tombeur enchaînant les conquêtes d'un soir. Bon là, il a apparemment une excuse "valable" car Ashton s'adonne à cette "activité" pour "oublier" ses problèmes (guillemets EVERYWHEEERE). Les autres utilisent l'alcool pour noyer leurs soucis mais Ashton, lui, est too famous pour ce genre de choses et mettra à profit tout le potentiel de sa gueule d'ange et corps d'Apollon.
Plus sérieusement, Ashton s'avère être quelqu'un de très intelligent, vachement attirant, à l'humour qui m'a fait me taper des solo-barres plus d'une fois, mais hanté par un passé douloureux et prisonnier du présent.

C'est ainsi que Livie et Ashton vont se rencontrer, d'abord nier leur attirance mutuelle mais tout en se préoccupant secrètement du bonheur de l'autre, l'une le soignant et lui offrant sa "liberté", le second l'aidant à se reconstruire suite à une remise à zéro douloureuse.

Et c'est ça qu'on aime. Une relation tortueuse à souhait. Un couple complice.
Un tout qui leur permet d'avancer alors que jusque là, ils se contentaient de rester figés et de subir.

C'est un peu le même état d'esprit que lors du premier tome: brisé puis soigné.
Mais cette saga tourne autour de la suite d'une vie qui semblait avoir cessé le jour de l'accident de voiture des parents des deux filles. Je trouve donc tout à fait normal et légitime que les livres suivent ce même axe: la guérison et reconstruction des protagonistes.

On retrouve notamment le personnage de Stayner, qui est le psy "familial" de l'histoire. Ses interventions ne sont pas bien nombreuses mais elle rajoute un petit côté tendre et paternel à l'histoire malgré son humour déjanté.

Mais il y aussi les quelques moments entre Kacey et Livie qui m'ont carrément fait fondre. Moi aussi j'aurais bien aimé avoir une grande soeur comme Kacey -tristesse- (message important: aucune grande soeur n'a été blessé pendant la rédaction de cet article car je suis l'aînée de ma famille. Cordialement).


Ainsi, "Mentir" est un livre un peu plus classique et moins dynamique que le premier tome. Cependant, les nouveaux personnages sont tout aussi attachants et plein de reliefs. La relation entre les deux protagonistes donnent des frissons de plaisir. On retrouve toujours le même humour que j'ai adoré dans le premier tome.
Mon seul regret est que le livre ne soit pas un peu plus long car la fin est un peu trop rapide et prématurée à mon goût...


Note:






jeudi 24 décembre 2015

Ma raison de vivre

Ma raison de vivre
 (mais aucune raison de le lire)







Résumé:

Emma a tout fait pour empêcher Evan d'entrer dans sa vie. Non pas parce qu'il la laisse indifférente, bien au contraire, mais parce que personne ne doit savoir. Savoir qui elle est vraiment, quelle est son histoire, et surtout, ce qui l'attend tous les soirs, quand elle rentre chez elle...










Ca fait pas mal de temps que ce bouquin fait parler de lui sur la toile et que les compliments à son égard fusent en tout sens. C’est donc sans grande surprise que je me suis décidée à lire « Ma raison de vivre », en croisant fortement les doigts pour qu’il me plaise ne serait-ce qu’un petit peu, histoire de me remettre de mes lectures précédentes plutôt... barbantes à souhait.

C’est vrai que je suis pas trop dans un mood optimiste en ce moment mais je reste quand même réceptive, et c’est ça qui importe quand on a un bouquin en mains.


Je vais être directe : ce livre a été une énorme déception.
Le résumé était plus ou moins prometteur : Emma est une lycéenne brillante, sportive et entreprenante mais ne se permettant pas d’approcher les gens de trop près et de se lier à eux et s’obstinant à rester la plus discrète possible car derrière son masque impassible, Emma cache un lourd secret. Mais un jour, (attention, c’est là où on s’y attend vraiment pas…) un garçon du nom d’Evan débarque dans son existence qu’elle pensait bien cadrée (y a pas un p’tit air d’After là ? Ah bas si, quand même) et va peu à peu détruire la carapace (que de glamour dans ce résumé) qu’avait crée Emma afin de se protéger de toutes les émotions qui pourraient la faire dévier du droit chemin (moi je dis : AMEN mes frères). Mais Emma sera-t-elle prête à laisser entrer Evan dans sa vie malgré son lourd secret ?



Et là, je vais dire un truc qui va aller à l’encontre total de ce que j’écrirai par la suite : le début m’a plut. Mais genre carrément.

J’ai tout de suite apprécié le personnage d’Emma : patiente, forte, pleine de bon sens, sensible avec une pointe de naïveté. Elle semble être assez robuste pour résister aux épreuves qui lui sont imposées mais aussi assez forte pour ne pas en souffler un mot à son entourage et faire comme si de rien n’était en vivant sa vie de lycéenne tout ce qu’il y a de plus normal. A de nombreuses reprises, je me disais que si j’avais été à sa place, j’aurais envoyé chier les conséquences et foutu un poing bien centré dans le pif de l’ennemi mais voilà, Emma montre une énorme maturité et une grande bonté d’âme de par son silence (donc moi et mes moyens de brutes, c’est pas ce qu’y a de mieux okay). Emmayeprenante. Mais làenante à l'et pesant tout en essayant urire à la vitesse de la lumi!ue préparer des popcorns.ut sens
 On ressent de la tendresse et de la compassion pour Emma mais aussi un incroyable sentiment d’injustice et de dégoût pour ce qu’elle doit subir.

Et ensuite, intervient Evan. Ca n’a pas été un coup de cœur, dans le sens où les moments dans lesquels il apparaissait ne faisaient pas palpiter mon petit coeur si malmené. J’étais carrément plus intéressée par les confessions entre Emma et sa meilleure amie que les instants en n’amoureux de nos deux protagonistes. Evan n’est pas un méchant garçon au contraire, c’est le gars réconfortant, toujours à l’écoute et un « petit sourire en coin » bien propre à lui en permanence sur les lèvres. Evan s’intéresse sans aucun motif apparent à Emma (pour moi, une fille qui tire la tronche en permanence et s’évertue à être aussi invisible qu’un caméléon d’Amazonie, c’est pas très « intéressant », ahum) dès son premier jour dans l’école, et ne va pas la lâcher d’une semelle, quitte à faire parti de la « FRIENDZONE » durant une durée indéterminée mais aux approximations se rapprochant de l’éternité.


Et voilà le vrai problème.

A partir d’un moment, le livre met à la trappe la trame de l’histoire (si petite et insignifiante était-elle, le secret d’Emma restait une trame valable) pour ne se cantonner qu’à l’histoire d’amour entre Emma et Evan. Et attention, cette histoire d’amour avant d’aboutir à ce qu’elle est, ne sera qu’un long périple sous forme de cycle infernal sans fin amenant notre pauvre Evan dans les tréfonds de la défintion du Frienzonage (faut dire qu’Emma est devenue pro à force de l’enfoncer dedans). Donc, plus de la moitié du livre passe et rien de concret ne se produit. On suit leurs journées avec un nombre monstrueux de détails et des passages tenant en longueur dont on se passerait volontiers. Les pages défilent, les neurones s’escriment à lire des trucs à l’importance intellectuelle égale à zéro et rien ne se passent. Absolument rien. NADA.
Evan, contraint par les requêtes d’Emma, ne prend PAS DU TOUT d’initiatives et ça n’a pas l’air de le déranger. C’est peut-être pour ça que le personnage d’Evan m’a un peu rebuté : beaucoup trop passif. C’est vrai qu’au début, il tente des petites techniques pour en apprendre plus sur elle, mais une fois qu’il a fait le tour de son registre de stratégies, il reste là les bras ballants et nous, on attend bêtement un truc qui n’arrivera que 350 pages plus tard. Elle est pas belle la vie ?

Ensuite, il y a la métamorphose d’Emma. Okay, là, je dois avouer que j’ai pas trop compris le délire de l’auteur. Au début, on était face à une fille vaillante mais ensuite on comprend que ce n’est pas vraiment du courage mais plutôt une soumission, et entre les deux, y a un monde quand même. Dans beaucoup de situations, il était évident qu’elle pouvait au moins se défendre ne serait-ce qu’un petit peu vu qu’elle vit déjà le pire de ce qui pourrait lui arriver, alors autant se cramer carrément les ailes et qu’on soit quittes. Mais non. Emma subit, subit et subit encore et encore. Au fil du livre, l’admiration laisse place à la compassion, puis à la pitié pour déboucher sur un agacement, et oui, aussi de l’ennui.

Mais il y a aussi le personnage de la tante. On ne comprend pas comment la violence et la haine de Carole peuvent prendre une ampleur aussi grande. Je veux dire, okay, elle a le seum, mais tout de même. Face à elle, même Voldemort peut aller refaire ses études de cruauté. Perso, j’ai trouvé ça un peu excessif. Une personne aussi frustrée et pourrie jusqu’à l’os, ça s’apparente à un cas extrême. Le matin, Carole s’en prend à Emma : à midi, Carole s’en prend à Emma : le soir, Carole s’en prend à Emma : la nuit, Carole rêve qu’elle s’en prend à Emma et rebelote. Excessif je vous dis.
Du coup, le réalisme de l’histoire se prend un bon coup de massue sur le sommet du crâne.

Mais attention, « Ma raison de vivre » a encore des défauts dans son sac, trololol.
Effectivement, on passe par tous les clichés. De la transformation héroïne sainte nitouche en jeune fille dépassée par ses hormones, au comeback de l’ex bourré et s’enfonçant dans la mouise jusqu’au cou pour bien montrer qu’Evan c’était le bon choix, parce que oui, on a pas trop confiance en le potentiel de notre protagoniste.


Ainsi, « Ma raison de vivre » était un bouquin au début vraiment prenant et intéressant. Mais très rapidement, le rythme devient lent et extrêmement ennuyant. Les personnages sont soit trop soumis, trop passifs ou des stéréotypes sur pattes. Il n’y a absolument pas d’intrigue mis-à-part cette grande question existentielle qu’est : « Emma la bombe finira-t-elle avec le canon Evan ? ».
Parce que oui, une fois encore, dans ce livre, tout le monde est beau, riche et propre.
Plusieurs fois, je me suis demandais si j'étais en train de lire le bon livre mais tout concordait niveaux perso' et histoire, alors je serrais les dents et priais pour un avenir meilleur mais en vain.
Les répliques sont trop prévisibles. On a l’impression de faire en permanence du surplace malgré les pages qui défilent.

Pour ceux qui ont aimé After, je le conseille. Mais pour les personnes avides de suspens et de bouquins avec une profondeur spirituelle, passez votre chemin.



Note:









mercredi 9 décembre 2015

Présentation ('fin, c'était l'idée de base quoi... ahum)

Salut à toi, petit d'Homme aux yeux scotchés à ton écran un peu trop lumineux et irritant. Si tu lis ça mon cher ami, c'est que tu t'es perdu (et pas qu'un peu) sur ce beau monde empli de vrais et de faux (mais quand même un peu plus de faux) subtilement emmêlés, retouchés, peaufinés jusqu'atteindre tes beaux yeux de biches reflétant toute l'étendue de l'innocence de l'humanité (néanmoins avide de savoir): internet.

Je suis actuellement à la recherche de mon moi. Alors si un jour tu le vois dans le supermarché du coin ou dans le métro entre deux panneaux publicitaires, préviens-moi.

En attendant, je le cherche. Et ce que je m'apprête à te dire est un peu dingue mais je pense être sur une piste.

Au début, j'ai commencé par me chercher dans les gens. T'sais, ces personnes qui affirment pouvoir te cerner alors qu'elles n'arrivent même pas à savoir quand leur chat a faim. J'ai pris la définition de "l'humain" qu'elles représentaient et pis je me suis attelée à leur ressembler du mieux que je pouvais. Mais c'était pas moi.
Alors j'ai continué de chercher. J'ai cherché dans la rue, chez le coiffeur, dans les énoncés de mes devoirs (sauf que là, j'ai pas trouvé "x" non plus), sous le tapis, au fond du placard, sous la couette. Et puis, mes yeux se sont posés sur la bibliothèque poussiéreuse à côté de mon lit. Je me suis instinctivement dit: "Naaaaan", et mon coeur m'a soufflé: "Si". Alors, sachant que c'était ce bouffon de coeur qui m'avait entraînée dans cette galère, j'ai pris le premier bouquin venu et mon existence a changé.

Yep. Aussi simple que ça.

Je me suis rendue compte que je n'étais qu'un gouffre béant, noir de rage, gris d'ennui, ambulant sans répit sans vraiment savoir où il va. Un peu comme ces mers polluées, où le pétrole étouffe la caresse de l'eau et vous précipite en son sein, sans échappatoire.

Mais j'ai trouvé un remède.
- adopte le ton de la confidence-




Les mots.




Un moyen de déblayer ces étendus de noirceur tapissant mon être et de construire, brique après brique, cette pseudo-personne que je cherchais en-dehors alors qu'elle était en-dedans: mon moi.
Je ne sais pas vraiment à quoi devrait ressembler une chose aussi complexe. Mais je sais que cette sensation qui s'installe progressivement en moi est agréable et (okay, je vais passer pour une drama queen rétro mais bon, on va dire que vu le pavé sentimental que t'as lu jusqu'ici, c'est minime) harmonieux. Ca pourrait vachement être mon moi quand même, avoue que toi aussi tu trouves ça crédible (ou bien je couve juste un rhume et je prends ça pour un message subliminal).



Enfin bref. Tout ça pour dire que ce blog traitera d'une chose qui a changé ma vie et qui en est maintenant un des axes fondamentales: la lecture.
Bien sûr, il ne faut pas limiter le terme "lecture" à du Shakespeare ou Molière (même si ces deux-là pèèèsent vachement quand même).
La preuve, je compte parmi mes coups de coeur d'une vie beaucoup de mangas et de bandes dessinés. Alors fuck les préjugés parce que si je dis que "jeux vidéos = Call Of Duty", je sens d'ici les rageux arriver pour vanter les mérites de leurs chouchous qui sont autant dignes de porter le nom de "jeux vidéos" que COD.

Sur ce, j'espère que ce site vous plaira et que, ce qui m'a aidé et le fait encore aujourd'hui, vous rapprochera de votre moi parce qu'en général, c'est un chic type quand même, le moi.